Dans notre région, les champignons pathogènes nuisent grandement à nos vignes. Il s’agit surtout du vrai et du faux mildiou ainsi que du botrytis. En moindre mesure, le rougeot et la maladie des taches noires peuvent également nuire à la vigne. Tous ces champignons pathogènes doivent être traités de manière préventive.


Les vers de la grappe peuvent
également nuire à la vigne. Autant à Cerlier qu’à Tschugg, on utilise la
technique de la confusion, un moyen tout à fait biologique. Cette technique
fonctionne par le biais de distributeurs assurant une large émission de
substances naturelles émises par la femelle pour attirer le mâle. Dans une
atmosphère saturée, les mâles sont incapables de localiser les femelles et les
accouplements sont nettement moins nombreux, voire inexistant. Ainsi, il
n’existe pas de chenilles pouvant provoquer des dégâts au raisin.
Pour que cette technique
soit couronnée de succès, la surface traitée doit comprendre au moins 5
hectares ou une parcelle isolée d’au moins un hectare. De plus, la proportion
de raisin infecté l’année viticole précédente doit avoir atteint 2 à 5%. Pour obtenir
un résultat concluant, tous les propriétaires de parcelles avoisinantes doivent
tirer à la même corde à ce propos.
Généralement, la floraison se situe vers le jour le plus long, soit le 21 juin. Un temps sec, une température minimale de plus de 12 degrés Celsius à 6 heures du matin ainsi que des températures maximales ne dépassant pas 30 degrés Celsius constituent de conditions optimales. Si toutes ces conditions ne sont pas remplies, on risque la coulure, c’est-à-dire l’avortement prématuré d’une partie des futures baies. Sur une centaine de baies à la base, il n’y en a que 20 à 30 qui vont mûrir
La grêle peut complétement anéantir notre récolte.


